Joann Sfar devient dessinateur de procès, pour suivre celui intenté à Charlie Hebdo, pour avoir diffusé des caricatures de Mahomet.
Une aventure égyptienne agréable à lire et à regarder.
Péma Ling continue son petit bout de chemin. Chaque album est comme une belle pierre à l’édifice de Georges Bess, que l’on contemple avec de plus en plus d’admiration au fil des années.
Belle réussite de la vue subjective dans un polar noir, très noir. Un petit bijou doté d'une force physique des plus violentes. A ne pas manquer !
Résolument optimiste et humaniste, Petites éclipses, tout en étant très marqué par les personnalités de Jim et Fane, est imbibé de l'essence de la collection Ecritures : de l'ambition narrative au service d'un récit des plus humains.
Sans exagérer, on peut considérer que cet album est un indispensable, aussi bien pour le nostalgique des premiers X-Men que pour le lecteur occasionnel des aventures mutantes.
Ceux qui sont adeptes de travaux manuels peuvent à priori se procurer la BD pour s'en inspirer grâce aux pages making-of. Les autres liront une ou deux fois la bande dessinée, avant qu'une bonté soudaine offre généreusement l'ouvrage à l'enfant-artiste de la famille.
Les Arcanes... est une série fort sympathique, qui ne révolutionnera pas la BD, mais qui reste originale par son format d'enquête et son univers, ni SF, ni Fantasy, assez peu représenté finalement.
Sha est une oeuvre d'art agrémentée d'une histoire sympathique (bien que violente par moments...), à lire en prenant son temps, et en s'immergeant dans le panorama offert, souvent grandiose.
La Forêt est un très bon album, une bonne comédie reprenant les codes du conte, pimentés de quelques extravagances venues d'ailleurs. Un album aussi appréciable par son scénario que par sa réalisation graphique.
Elle(s) est une franche réussite, à conseiller aux amateurs de romance et à ceux qui aiment se délecter de la caricature des « grands genres humains ». Une histoire humaine, positive et sans prétentions.
Un polar efficace, qui retient notre attention intensivement, de la première à la dernière page, tout en faisant le portrait sec mais juste d'une Amérique perdue dans ses contradictions violentes.
Il nous manque une véritable caractérisation des personnages, on n'a pour le moment droit qu'à des strips avec chute semi-humoristique, décalée ou contemplatifs
Passionnant, pédagogique et humain, Ma mère était une très belle femme est l'un des indispensables du moment, l'un de ces rares albums à savoir mêler avec justesse histoire individuelle et collective.
Un album où l'intérêt se reporte sur les deux dernières pages indiquant les sources, le bilan est plutôt maigre sur 37 pages de lecture. Sarko 1er symboliserait lui-même le rapport que les médias entretiennent avec le nouveau président.
Les quelques bases scénaristiques de Quartier M ne semblent pas faire le poids face au désagréable et aveuglant feu d'artifice infographique et au surjeu de chaque scène.
On ne pressent rien de folichon pour ce troisième cycle. La qualité continue de décliner, mais la franchise semble toujours bien se vendre... On relira Aldébaran pour se consoler.