Heureux les nostalgiques, les enfants de Spirou et autres bédéphiles quinquagénaires, les sentiers du souvenir vous sont ouverts. Aux autres, un oeil hagard lancé sur ce passé ne fera pas de mal à votre culture générale.
Critique des tomes 9 et 10 : le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Imago Mundi reste fidèle à lui-même, tenant bon la recette de l'action scientifique.
On perd de plus en plus espoir de constater une embellie du côté de cette nouvelle série des Humanos. On attendait quelque chose de moins superficiel et juvénile de la part de cette maison...
Beaucoup d'esbroufe, beaucoup de gueule, beaucoup de vulgarité, de pétaradant et de clinquant, mais finalement trop peu d'intelligence.
Vite lu, vite oublié, cette nouvelle série de la collection Poisson Pilote déçoit, chose rare pour le label. Sous le ton et le style graphique très « nouvelle vague », pas de quoi se réjouir scénaristiquement parlant.
Ambiance, dialogues, psychologie, couleurs, revirements et rebondissements... Islandia accumule brillamment les qualités.
Trust n'est finalement pas si horrible que cela. Un scénario qui déstabilise un temps, des dialogues plutôt appréciables, une histoire fluide, mais un rendu graphique difficile à supporter, et un récit globalement fort balisé.
Miss pas touche est un excellent diptyque. S'il y a une histoire à découvrir, chez Poisson Pilote, ces années ci, c'est bien celle-là.
Même si la voie du dessin semble déjà largement dégagée, Maëster doit encore trouver ses marques scénaristiquement parlant afin de pouvoir y instaurer une véritable patte.
Une bonne intrigue, de belles scènes d'action et de brutalités très « moyenâgeuses », ce qu'il faut d'humour et d'attachement aux personnages, une trame générale qui continue sa course à l'excellence et un final qui nous évite de nous endormir dans la routine. Que demander de plus ? La suite !
Des chapitres qui s'enchaînent sans que le moindre intérêt viennent stimuler notre encéphalogramme au fil des pages. Une quête de soi même qui s'annonce prolifique pour cette bande de neuneus, mais perdue d'avance pour le lecteur.
Le lecteur a eu son quota de punch lines, de péripéties, de salauds très salauds et de sacrifices héroïques. Vous en avez eu pour votre argent, maintenant circulez, y'a plus rien à voir.
Nouveau one-shot, nouvelle réussite pour Christian de Metter, qui s'impose définitivement comme l'une des nouvelles références de la "belle couleur".
Le Feul, référence HF en devenir, propose une histoire où l'amour et la découverte de l'autre sont moteurs de concorde. Le ton est jusqu'à présent parfaitement juste.
Une excellente réalisation sur le thème de l'épreuve et un véritable outil thérapeutique pour ceux dont la maladie a fait irruption dans la vie.
L'album reprend les gimmicks des pires slashers pour ados des années 1990, avec des histoires à sursaut sans consistance ni intérêt.
Déception, pour le premier opus de ce second cycle. Reality Show passe de l'anticipation médiatique intrigante au discours politico-moraliste lourdement asséné. Dommage.
Ce premier tome de Malone nous annonce une série aux dialogues ciselés, et une opposition tueur/flic à la Heat, très gonflée au charisme.
Forbidden Zone est une bande dessinée ni très bonne ni mauvaise qui n'a d'autre intérêt que de faire passer le temps avec des pouffements (ou non) de rires lorsque l'on entame la lecture des gags.